Thursday, September 20, 2018

Scène 4 - Les vacances en famille!

Ah, les vacances!

Après une longue année de dur labeur, quelques semaines off du travail, ça fait du bien.

Mais une minute...j’ai deux emplois! Mon emploi de jour et mon emploi de, ben, tout le temps. Je suis père à temps plein!

C’est ce léger détail qu’il me semble important de souligner ici, quand on parle de vacances. Les vacances en famille ont un potentiel de cauchemar non-négligeable si on ne les approche pas de la bonne manière. Ma merveilleuse femme et moi, avons eu des périodes mouvementées en congé avec les enfants. Au fil du temps, on a changé notre routine de vacances.

Par exemple, depuis quelques années, on préconise l’échange de maison comme moyen de voyager. L’avantage principal est d’avoir accès à une maison (de l’espace, des nouveaux jouets, tout ce qu’il faut pour cuisiner, faire du lavage, dormir, etc). Bien sûr, ça demande de préparer notre propre maison et d’être prêt à ce qu’elle soit occupée pendant ton absence. Mais de toute façon, que ce soit nous ou une autre famille dans notre maison, nos voisins sont tellement cool que nous dormons sur nos deux oreilles en tout temps!

L’échange de maison nous permet aussi de mieux gérer notre horaire et nos journées de chillaxing (voir plus bas).

Quelques trucs de notre cru

D’abord, les permissions. “Tout le monde en vacances”, ça veut aussi dire que le parent, aussi, est en vacances. On est plus lousses sur la discipline et sur la bouffe, sur le ménage, par exemple. Évidemment, si ça cause des frictions, on ajuste!



Je pense cependant qu’un concept de tous les instants reste essentiel en vacances : la fameuse routine. Je ne parle pas de faire exactement comme en “non-vacances” mais plutôt, ne pas se coucher trop tard, garder les repas aux mêmes heures ou à peu près, faire faire des siestes au besoin.

On a aussi observé d’excellents résultats en alternant les journées d’activités et les journées plus relax. Lors de vacances à l’extérieur, c’est encore plus vrai. Les enfants ont de l’énergie mais, en même temps, sont pas mal moins rodés que des adultes à des horaires de voyage organisé.

Si tu veux commencer ta journée par voir la Statue de la Liberté, Chinatown, marcher dans Soho, te rendre à Times Square et finir la soirée au Yankee Stadium, de grâce, fais-le… mais pas avec tes enfants! La patience et l’endurance de l’adulte sont pas encore automatiques chez eux.

Essentiellement, on planifie nos sorties 1 journée sur 2. L’autre journée, chillaxing time.




Finalement, le transport. Même si en théorie le temps d’écran chez l’enfant doit être limité, la réalité est différente. Un long trajet en voiture où chaque enfant choisit tour à tour les films et les bonbons a marqué la fin de notre voyage de façon agréable! Si ton kid peut se divertir sans écran, tant mieux. Nous aussi, on peut conduire toute la journée sans caféine. Mais comme la fin de voyage veut aussi dire que tout le monde veut être à la maison au plus vite, j’aime mieux nous rendre la vie facile :)



Thursday, May 24, 2018

Scène 3 - Les parents, une équipe!



Depuis la naissance de ma première, une chose est certaine : toutes les expériences que je vis sont amplifiées, juste par la présence de mes enfants. Oui, les “highs” sont plus hauts, mais les “downs” sont plus intenses aussi. Moi qui suis généralement sur une belle ligne régulière, stable, almost beige, ça brasse mes valeurs.

Avec le temps, je me rends compte que cette expérience de vie en famille repose sur une fondation qui se doit solide : le couple. Celui-ci devient alors, plus que jamais, une équipe pour guider les enfants, leur quotidien, leur éducation, en plus de tous leurs futurs choix “d’adultes”!

Image result for adulting memeLa notion d’équipe semble facile à comprendre mais le diable est dans les détails. Les points focaux de l’équipe-couple sont, selon moi, les suivants : la cohérence dans les consignes, la communication en tout temps (les deux doivent se garder au courant de ce qui se passe avec l’autre), le front commun face à l’extérieur de la famille, les décisions qui touchent tous les membres de la famille.

Comment espérer envoyer un message clair et bâtir une éducation solide si les deux parents ne parlent pas la même langue?! Placez-vous dans cette situation : votre p’tit dernier se quête un dessert “spécial”. Vous lui répondez en même temps… sauf que maman dit oui et papa dit non. Résultat évident : la prochaine fois, ce sera maman qui sera abordée en premier! Papa le méchant, maman la gentille (je niaise...mais pas tant que ça!).

En appliquant cette situation à tous les cas de la vie courante, et en les répétant, on obtient ainsi un beau cocktail d’incompréhension et de confusion pour les tout petits. Tout le contraire de ma mission première de parent : le guide.

Une équipe, ça exige une communication constante et claire. Ça requiert également des discussion franches sur des concepts de la vie familiale qui se doivent d’être définis : la discipline, les permissions, l’autonomie, la confiance, le temps de qualité.

Même dans des moments de désaccord entre les parents, je suis d’avis qu’il faut faire front commun pour les enfants, quitte à reprendre la discussion plus tard, entre parents seulement.

Et au milieu de ces 150 000 exigences, il y a le temps passé (ou non) en couple! Ce temps qui se fait rare après la venue des enfants mais qui est capital pour garder l’équipe en santé, autant mentale que physique.

Protéger le couple et travailler en équipe, c’est se rendre la vie plus facile, tout simplement!

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Sunday, February 11, 2018

Scène 2 - Monkey see, monkey do!

Avez-vous déjà entendu la phrase “Monkey see, monkey do”? Ou encore “Les chiens ne font pas des chats”?


Ces deux expressions évoquent le pouvoir de l’imitation. À mon avis, c’est un des concepts les plus sous-estimés de la vie de parent. Je me suis souvent retrouvé devant le miroir de mes propres comportements à me demander : “Mais qui lui a montré ça?” La plupart du temps, je comprenais quatre secondes plus tard que c’était moi!


Je pense que de répéter la même consigne ou les mêmes paroles finit par payer. Les enfants enregistrent les mots et apprennent de cette façon. . Il m’a fallu un certain temps, par contre, avant de concevoir mes actions comme aussi importantes que mes paroles, sinon plus!




Je vais vous faire part de ma petite théorie là-dessus :) Comme le langage parlé des enfants n’est pas au même niveau que celui des parents (question d’apprentissage et d’expérience), il faut parfois répéter les mêmes mots over and over again. Mais on oublie que les enfants ne peuvent peut-être pas comprendre tous les mots utilisés. En revanche, les gestes qu’on pose sont souvent à leur portée, donc plus faciles à apprendre et à répéter. Gestes = langage universel :)


Il y a toujours deux côtés à une médaille. Quand je les ai vu répéter certains de mes gestes, j’ai pu constater mes mauvais plis.Mais j’ai aussi pu me donner une bonne tape dans le dos en les voyant reproduire mes bonnes actions!


Être un exemple pour mes enfants est un des côtés les plus gratifiants de ma vie de parent. Et heureusement, c’est parfois plus simple de communiquer une idée sans mots. Je ne suis pas le plus doué pour expliquer, donc je préfère prêcher par l’exemple (et éviter de m’enfarger dans des explications pas trop claires!).


En appliquant cette logique, il m’est aussi plus facile de rester cohérent et d’éviter des gestes regrettables. Je me pose tout le temps la question suivante : “Si je les voyais faire ce que je m’apprête à faire, est-ce que ce serait correct?”. Un contrat pour parent, en quelque sorte. Plutôt pratique comme guide, non?